GUILLAUME DIAMANT-BERGER
Née au Lilas en 1978, il a grandi à Paris.
C'est d'abord une histoire familiale qui pousse Guillaume Diamant Berger à s'aventurer dans l'audio visuel. Plus précisément, en restaurant les films de son arrière grand père, l'un des pionniers du cinéma français, Henri Diamant-Berger. Il passe près d’un an à restaurer une version fleuve des « Trois mousquetaires » tourné en 1921. Puis, il réalise le making off de cette restauration. La rencontre avec le langage et le monde du documentaire sera décisive.
Il commence par travailler comme monteur et assistant réalisateur sur des documentaires autour du monde artistique : Steve Reich, Pierre Henry, Alexandre Dumas, Robert Casadesus
En 2011, Il se lance et tourne à Tokyo son premier documentaire sur des artistes marginaux japonais : « Tokyo marginal »
En 2014, il coréalise les vidéos de l’exposition « Il était une fois l’Orient Express » créée à l’Institut du Monde Arabe.
Mais sa curiosité l'attire vers d'autres domaines, comme celui de la musique. Un mois après le Tsunami de mars 2011, il organise avec Maïa Barouh, un concert de solidarité au Théâtre du Rond-Point : « Tsunami et Demain ». De nombreux artistes participent à l’évènement : Jane Birkin, Zaz, Camille, Sanseverino, Adamo, Les Guignols de l’Info… Et la danseuse Satchie Noro.
Proche des artistes, on le sollicite aussi pour réaliser des clips, des vidéos ou encore pour immortaliser des performances de danse ou d'art contemporain (comme avec les artistes Markus Hansen, Luc Schumacher, F64S125, Casimir Moreau…). Ses fréquentations l'entraînent aussi vers le milieu théâtral, son sens du rythme et de l'imprévu lui donne l'opportunité de faire les captations de certains spectacles qu'il affectionne. Au fil des rencontres, il réalisera avec Satchie Noro un film en 3D inspiré de son spectacle : "Les Absents" (créé en 2011 au Théâtre Paris Villette).
Pendant l’année 2015, il dirige une galerie axée sur la jeune photographie japonaise et la danse contemporaine : GALERIE/NORD. Il y expose aussi ses propres photographies. Des clichés en noir et blanc, qui témoignent toujours d'une dualité, d'une tension au sein de l'image, qui nous plongent dans des situations dont on ne connaît pas l'enjeu et qui nous poussent à en imaginer les tenants et aboutissants.
Entre 2015 et 2021 il se consacre à la réalisation de son premier long métrage documentaire : Souviens-toi Lutetia.
Dans ce film très personnel, le réalisateur tente de reconstitué l’itinéraire de son grand-père pendant la seconde guerre mondiale et de percer les secrets de famille.
Depuis 2020, il se spécialise dans la réalisation de contenus vidéos et photos pour les réseaux sociaux d’artistes. Ce travail l’amène à collaborer avec des galeries, labels et artistes tel que Serpentine, Backslash, Micadanse, Musée des Arts et Métier, Saravah, Arion music, Markus Hansen, Morgane Tschiember, Carole Quettier, Maïa Barouh, Eva Assayas…